Par les temps qui courent, il est malheureusement devenu nécessaire d’assurer la protection de son local commercial, de ses bureaux et de ses entrepôts. En effet, les effractions tout comme les vols sont de plus en plus fréquents et si les assurances permettent de réparer en partie les pertes liées à ce type de désagréments, il est toutefois préférable d’essayer de s’en prémunir. À cette fin la vidéoprotection a su faire ses preuves et se présente comme un moyen particulier efficace de lutter contre ce type de problèmes.
Du matériel de surveillance diversifié
Face à la diversité des situations dans lesquelles les dispositifs de vidéoprotection peuvent être mis en œuvre, les fabricants ont développé de nombreuses possibilités quant au matériel de base de ces systèmes : les caméras. En effet, il existe aujourd’hui une grande variété de modèles de caméras pour pouvoir s’adapter à tous les cas de figure et aux différentes configurations de locaux.
Ainsi, la caméra fish-eye est l’un des modèles de caméra les plus fréquemment utilisés. Sa grande discrétion ainsi que le terrain qu’elle permet de couvrir en étant fixée au plafond avec un angle de 360° en font une caméra aussi pratique qu’efficace qui est souvent privilégiée pour les surfaces importantes. D’autres caméras existent, elles sont plutôt prévues pour les angles et pour couvrir les entrées. Plus résistantes, elles sont idéales pour la surveillance extérieure comme cela est autorisé par la loi.
De plus, il est également possible de choisir la définition de ces caméras entre deux alternatives : la 720p (HD) et la 1080p (full HD). Enfin, selon les besoins il est possible d’opter pour des caméras dont l’usage les restreindra plutôt au jour ou pour des caméras à vision nocturne, parfaites pour surveiller ses locaux lorsqu’ils sont fermés.
Le fonctionnement de la vidéoprotection
Un système de vidéoprotection est généralement constitué de plusieurs éléments : une ou des alarmes, des caméras et un serveur pour stocker les images pendant un laps de temps donné. Il existe plusieurs options concernant la vidéoprotection. Elle peut n’être soumise qu’au propriétaire ou au gérant qui peut soit consulter les images capturées par ses caméras en accédant au serveur (ce dernier permettant la plupart du temps d’effectuer une recherche précise par jour et par heure), soit les consulter en direct grâce à une application dédiée. Par ailleurs l’installation d’alarmes permet d’avertir le responsable du système en cas d’intrusion, celui-ci peut alors consulter les images pour vérifier la réalité d’une effraction.
Une autre solution consiste à déléguer cette charge à un centre technique de surveillance. Dans ce cas, si une alarme se déclenche indiquant une intrusion, un technicien pourra accéder aux images des caméras pour confirmer ou non la présence de malfaiteurs au sein des locaux. Si l’effraction est confirmée alors il pourra avertir non seulement le propriétaire du dispositif, mais également les forces de l’ordre afin que celles-ci puissent intervenir au plus tôt et intercepter les intrus avant que ces derniers aient le temps de s’enfuir.
Des accessoires supplémentaires pour une sécurité accrue
En plus du matériel classique constitutif de la vidéoprotection que sont les caméras, les alarmes et le serveur, un certain nombre d’accessoires supplémentaires peuvent être mis à contribution pour sécuriser les locaux.
Venant compléter les alarmes par exemple, un détecteur de mouvement peut être particulièrement intéressant. Mis en route à la fermeture des locaux, il pourra déclencher l’alarme en cas de mouvement à un horaire inhabituel. Très prisé également, le coffre-fort est un incontournable des systèmes de sécurité, il permet de mettre à l’abri les objets les plus précieux et les documents sensibles, ces derniers sont ainsi protégés même en cas d’intrusion. Enfin, un dernier accessoire tend à se développer et s’avère très efficace en cas d’effraction : le générateur de brouillard. Accessoire certainement le moins connu dans le domaine de la sécurisation, son action n’en est pas moins intéressante puisqu’il va se déclencher à la commande de l’alarme ou du détecteur de mouvement et produire une fumée empêchant les intrus de percevoir l’environnement les poussant ainsi à la fuite.