Que se soit pour un premier investissement ou non, il est bon de faire le point du marché immobilier pour constater ce que vous pouvez acquérir selon vos capacités. La solution la plus simple est pour les futures propriétaires de faire le tour des biens « anciens », mais la vieille pierre est-elle vraiment plus avantageuse que les nouvelles constructions ?
C'est dans les vieux pots, qu'on fait les meilleures confitures
Comme le dit si bien le proverbe, l'achat de bien ancien comporte de nombreux avantages. Pour commencer, la prise en main est rapide, quelques semaines pour régler la partie administrative entre notaire et banque principalement. On constate également un prix moins élevé que le neuf (en général 20 %). L'ancien possède un cachet prestigieux, le plus souvent au cœur d'un quartier plein de charme, il possède dans la plupart des cas de beaux volumes où l'emploi de matériaux nobles prime.
Le neuf pour bâtir sur de bonnes bases
Le point noir de la vieille pierre est qu'on ne sait jamais quelles mauvaises surprises elle peut cacher. Le neuf peut aussi comporter des risques surtout si vous choisissez votre concepteur immobilier individuel et privé à la légère. Faire bâtir vous permet de personnaliser votre bien, les espaces correspondent à vos souhaits, on remarque également des pièces à vivre plus importantes en m² contrairement à l'ancien qui est souvent « cloisonné ». D'un point de vue fiscal, le neuf vous permet d'être exonéré de foncier pour les 2 premières années par exemple, d'autres exonérations sont possibles selon les cas. Mais aussi, on constate une différence de frais de notaire de près de la moitié par rapport à l'ancien. Vous avez aussi la garantie d'un logement performant et isolé (confort thermique, utilisation d'énergie renouvelable…), avec une bonne isolation phonique, voire d'autres normes tel que pour les handicapés.
En bref, bien que la vieille pierre charme et attire encore de nombreux acquéreurs, sur le papier le neuf sera beaucoup plus rentable sur une période de 10 ans grâce à la défiscalisation.