La lutte contre le tabagisme ne faibli pas. Preuve en est, l’initiative de la ville de Strasbourg d’interdire la cigarette au sein des parcs municipaux, projet soumis au prochain conseil municipal de la ville. Un projet s’il est voté, pourrait bien créer d’autres émules dans d’autres villes de la métropole. Dès lors, mieux vaut rejoindre les rangs des 2 000 personnes environ qui, chaque jour, disent « stop à la clope ». D’autant que les substituts sont nombreux. Hypnose, acupuncture, auriculothérapie ou encore substituts nicotiniques, chacun peut alors atténuer progressivement les symptômes de manque et arrêter définitivement la cigarette classique. En parallèle, le recours à la cigarette électronique est un autre biais par lequel augmenter ses chances de succès. Petit appareil électrique, la cigarette électronique permet de recréer les mêmes sensations qu’avec une cigarette classique dans le cadre d’un sevrage tabagique. Gros plan sur l’un des principaux composants de la e-cig : l’e-liquide.

L’e-liquide, késako ?

L’e-liquide pour recharger la cigarette électronique est un mélange de différents composés en concentration variable d’un e-liquide à l’autre. En règle générale, l’e-liquide se compose de propylène glycol, de glycérine végétale, d’eau, d’alcool, d’arôme. Il peut également contenir ou non de la nicotine. Pour amorcer son sevrage tabagique, il convient alors de prendre en considération la proportion de propylène glycol/glycérine végétale, d’opter pour le bon arôme, mais aussi, de bien choisir le dosage en nicotine.

La concentration en nicotine

Il existe différents dosages en nicotine permettant ainsi de réduire progressivement sa dépendance avant l’arrêt définitif. La concentration diffère alors d’un e-liquide à l’autre. En général, on trouve les concentrations suivantes : 0 mg/ml, 6 mg/ml, 11-12 mg/ml, 16-18 mg/ml de nicotine. Les personnes qui sont très dépendantes à la nicotine, opteront dans un premier temps pour un dosage compris entre 16 et 18 mg/ml de nicotine avant de réduire progressivement. Celles qui sont moyennement dépendantes, choisiront un e-liquide dosé entre 11 et 12 mg/ml de nicotine. Pour finir, le dosage à 6 mg/ml de nicotine est destiné aux personnes qui sont faiblement dépendantes.

Les familles d’arômes

Il existe plus d’une centaine de parfums différents répartis en cinq familles d’arômes : les arômes tabac, les saveurs fruitées, les saveurs boissons, les saveurs mentholées et les saveurs gourmandes. En marge, il est également possible de fabriquer son propre e-liquide. Le Do It Yourself est en plein boom de nos jours et aujourd’hui, il existe toute une gamme de produits pour les créer.

Dans tous les cas, mieux vaut rester alerte au surdosage en nicotine et surtout, stopper la consommation en cas de symptômes inhabituels. L’objectif étant de réduire de manière progressive le dosage en nicotine en vue de l’arrêt du tabac. Et, à l’image d’une cigarette classique, la nicotine des e-liquides présente aussi des effets négatifs sur l’organisme. Son usage est donc déconseillé aux non-fumeurs, aux femmes enceintes et allaitantes, à toutes les personnes qui présentent des risques de maladies cardio-vasculaires. Pour finir, c’est interdit aux mineurs. En parallèle, le matériel dédié à la vapote se doit d’être conservé à l’abri de l’air et de la lumière et surtout, être tenu hors de portée des enfants, et ce, pour réduire le risque d’incidents domestiques.