D’immenses baies protégées, de plages sans fin et de criques sauvages gratifiées de vents réguliers et de houles majestueuses, le littoral du Grand Ouest marocain est le terrain de jeu rêvé pour les amateurs de glisse, qu’ils soient débutants ou plus expérimentés.
Surf, kitesurf ou windsurf : l’embarras du choix
Pour s’adonner au surf, au kitesurf ou au windsurf, l’arrière-saison estivale est, des spots de Tanger à ceux de Dakhla, une période délicieuse pour les marins ailés et autres funambules se jouant des crêtes et des rouleaux. Petit tour d’horizon de sites réputés, parfaitement pourvus pour initier ou équiper les chasseurs d’embruns…
Contrairement aux idées reçues, prendre une vague ou tirer un bord avec un kite ne nécessite pas des dizaines d’heures d’entraînement ni un état de forme olympique. Seules conditions : un engagement physique minimum, un goût certain pour l’élément dans lequel on évolue et le respect de règles de base, comme s’informer de la météo, ne jamais partir seul, être équipé d’un matériel adapté à son âge et à son niveau de pratique.
Partant de là, ne reste plus qu’à choisir sa destination en fonction du support que l’on souhaite expérimenter.
Où pratiquer la glisse ?
Pour les kitesurfeurs et les windsurfeurs : principalement Tanger, où l’on peut aussi surfer au cap Spartel, Moulay Bouzerktoun et sa côte sauvage (30 km au nord d’Essaouira), et bien sûr Essaouira, depuis longtemps déjà l’un des spots phares des pêcheurs de sensations fortes. Pour les surfeurs, citons, entre autres, Moulay Bousselham, qui abrite également une lagune classée réserve ornithologique.
Rabat, précisément la plage des Oudayas et son spot quasi urbain, Mohammedia et la fameuse plage des Sablettes. Au sud de Casablanca, Dar Bouazza, puis la lagune de Oualidia, hautement recommandée aux débutants, tout comme d’ailleurs la grande vague de la spectaculaire pointe d’Imessouane. Et non loin, l’emblématique spot de Taghazout et la fameuse pointe des Ancres. Vers le Grand Sud, Mirleft, Tarfaya, Tan-Tan et bien d’autres.
Hors catégorie car pluridisciplinaire : l’anse de Sidi Kaouki (à 20 min au sud d’Essaouira), un sanctuaire mythique où se croisent toutes les nationalités. Dakhla enfin, un royaume dans le Royaume…
En bordure de ce Sahara à fleur d’eau, les ailes multicolores partagent l’espace aérien avec la multitude des oiseaux migrateurs, ici encore protégés. Quant à Safi, que l’on réduit bien vite à ses conserveries de poissons, elle peut se vanter d’être régulièrement visitée par une vague de classe mondiale en vue de laquelle des initiés naviguent des heures entières sur des sites météo spécialisés.
Du Nord au Sud
Quelques adresses réputées pour leur sérieux et la qualité de leurs prestations, proposant cours particuliers et collectifs, stages, location de matériel et entretien (planches, ailes, voiles, harnais, combinaisons…) ; certains de ces lieux offrent des solutions d’hébergement, parfois d’un luxe inattendu dans l’univers des surfeurs.